1 Pour voir Renault recoller les Mercedes. Au fil des derniers Grand Prix, les moteurs Renault n’ont cessé de s’améliorer et l’équipe a tiré enseignement de ses erreurs. Malgré l’abandon de Vettel à Monaco, Renault Sport F1 dont son responsable des activités piste Rémi Taffin, continuent de penser que Montréal permettra aux moteurs français de panser son retard comme ils l’avaient prédit en début de saison. Pour coller à cet objectif, Renault a travaillé pour renforcer la pièce responsable de l’abandon du champion du monde allemand à Monaco, idem pour le problème d’échappement sur la Toro Roso où des solutions ont aussi été apportées. Ces améliorations se combineront à des mises à jour de logiciels.

2 Après Monaco, les monoplaces reprendront de la vitesse au Canada avec des pointes de 320 voire 330 km/h. De ce fait, les réglages iront dans ce sens pour favoriser l’aérodynamisme en ligne droite au détriment souvent des performances en virage…

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3 Des groupes propulseurs mis à rude épreuve. Même si l’intensité de la course de Montréal demeure plus faible qu’un Grand Prix de Spa par exemple, les moteurs des monoplaces tourneront à plein régime pendant plus de la moitié d’un tour surtout lors de la longue ligne droite du Casino. Il s’agira là d’un véritable défi de fiabilité.

4 La piste du circuit Gilles-Villeneuve est très changeante au niveau du grip et pour cause, une partie du circuit est destinée à la circulation. Les pneus vont souffrir et de ce côté, l’augmentation du couple des monoplaces n’aidera pas les pilotes à apprivoiser cette piste. Les pertes d’adhérence pourraient être au rendez-vous et ainsi piéger les pilotes. Le circuit se caractérise également par des bordures faites de vibreurs plutôt agressifs pour les pneus comme les suspensions. Pirelli apportera ses pneumatiques les plus tendres ce week-end.

5 Si les pilotes passeront une grande partie de la course pied au plancher, ce circuit demeure intransigeant côté freinage sur certains points notamment au niveau du Mur des Champions où les pilotes doivent véritablement casser leur vitesse. La stabilité des monoplaces est donc ici vitale… Les voitures devront enchaîner les accélérations en sortie de virage et c’est bien là qu’elles pourront faire la différence.

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6 La course du week-end comptera de nombreux tours, 70 au total. Un nombre impressionnant qu’il faut pondérer car le circuit Gilles-Villeneuve affiche le temps au tour le plus bas de la saison. En 2004, le Brésilien Rubens Barrichello sur Ferrari est passé en 1’13.622 et détient le meilleur temps.

7 Même si le circuit Gilles-Villeneuve compte une épingle et même le fameux virage appelé Mur des Champions, globalement il sera compliqué de récupérer suffisamment d’énergie dans les virages grâce aux freinages et la technologie MGU-K (remplaçante du KERS destinée à récupérer l’énergie cinétique des freinages). Par conséquent, l’accent sera mis sur le MGU-H (moteur-générateur unité thermique) qui récoltera l’énergie au niveau de l’échappement et donc permettra d’accéder à plus de puissance surtout lors des accélérations en sortie de virage.

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8 Très variable à Montréal, la météo pourrait bien causer des désagréments comme de multiples arrêts au stand. En ajoutant à cette piste changeante de mauvaises conditions climatiques, nul doute que la glisse sera au rendez-vous surtout avec des monoplaces profitant de moins d’appui en virage.

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9 A la manière de Renault, l’écurie Scuderia Ferrari devrait être plus proche que jamais des dominatrices Mercedes. Il faut dire que la monoplace rouge accueillera tellement de nouveautés que la presse italienne parle même d’une version bis de la F14T que nous avons pu voir lors des dernières courses. La Ferrari devrait être plus puissante grâce à de nouvelles cartographies moteur. Un travail avec Shell a permis d’apporter de réelles améliorations en terme de consommation de carburant et des modifications ont été apportées au fond plat. Plus agressive, elle pourrait faire la différence en sortie de virage…

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10 Comment parler des clés de ce GP sans traiter du sujet Hamilton-Rosberg ? Si cassure il y a eu à Monaco, les deux hommes semblent avoir recollé les morceaux. A la suite des qualifications douteuses de Monaco, un froid s’était installé entre les deux pilotes nous promettant ainsi de jolies batailles entre coéquipiers lors des prochaines courses. Cependant, Hamilton a récemment détendu l’atmosphère en se rappelant des bons souvenirs en karting partagés avec Rosberg. Nul doute que leur amitié de longue date soude l’esprit de cette équipe.

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En bonus La célèbre star canadienne Roch Voisine interprétera l’hymne du pays sur la piste de Montréal, de quoi peut-être inviter un nouveau public à regarder le spectacle !

 

Images © Ferrari/Ercole Colombo, Red Bull/Getty, Lotus/LAT, Williams/LAT, Sauber, Daimler/Hoch Zwei
Circuit : formula1.com

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