Les grands groupes BMW et PSA Peugeot Citroën collaborent depuis 2006. Ils conçoivent conjointement des motorisations essence 4-cylindres que l’on retrouve en particulier chez les compactes françaises et la Mini. Deux illustres motoristes qui réaffirment aujourd’hui leur idylle. L’allumage commandé fonctionne parfaitement entre ces deux-là. Une collaboration qui aura déjà permis la diffusion de 1,3 million de ces moteurs 1.4 et 1.6 litres, atmosphériques ou turbocompressés.
Les dirigeants de chaque bord ont renouvelé leurs voeux en signant une prolongation. BMW et PSA développeront à nouveau ensemble la prochaine génération de ces blocs 4-cylindres. Ceux-ci devront bien sûr être toujours plus efficaces afin de se soumettre aux exigences des normes Euro 6. Moins d’émissions de polluants, dont le sacro-saint CO2 (aujourd’hui considéré officiellement comme un polluant), mais sans doute aussi un peu plus de Newton-mètres à tous les régimes. Si cela pouvait se joindre à une réduction des masses…
Mais une collaboration qui pourrait bien s’étendre, au-delà du vilebrequin. Les deux groupes étudiant la possibilité de nouvelles coopérations : composants, systèmes, structures, développement, production… Et dans ce cadre là, plutôt que d’imaginer l’adoption d’un châssis de type propulsion pour une française, BMW pourrait par exemple récupérer une structure de petite traction du groupe PSA. L’allemand prévoit en effet de produire un modèle situé sous la Série 1, une mini premium concurrente de l’A1. Celle-ci transmettra son couple aux roues avant. PSA pourrait donc partager certains de ses organes si Munich décidait de ne pas concevoir lui-même ce type d’éléments.
De leur côté, qu’est-ce que Peugeot ou Citroën pourrait bien envier à BMW…
 

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