Sur le stand Chrysler-Fiat du Salon de Detroit trônent deux petites 500 au look tapageur. Elles partagent la même carrosserie, mais pas la même philosophie.
L’une est la plus distrayante des 500, l’Abarth, qui fera dans quelques mois son apparition sur le marché américain. L’autre est la 500 BEV. Trois lettres pour Battery-Electric Vehicle, et parce que l’électrique semble déjà un thème récurent du Salon de Detroit 2010, quelques heures seulement après son ouverture… Tout le monde veut son EV. Chrysler/Fiat a son BEV.
Ce concept de 500 tout électrique reprend la carrosserie du modèle Abarth. Esthétiquement, il diffère cependant par l’absence d’échappement et l’installation de nouvelles jantes. Vient ensuite un intérieur soigné, cuir rouge et volant sport. Le levier de vitesse étant remplacé par une poignée de boutons. Mais du scorpion, elle n’a que la carapace.
Car cette 500 BEV cache une technologie électrique signée Chrysler, similaire à celle de la Mini E. Silence et propreté. S’il y a bien des véhicules pour lesquels le tout électrique a un sens, ce sont les citadines. Les citadins seront eux aussi d’accord avec cela. Un sens environnemental, économique, qui n’aura cependant pas décidé le responsable du projet, Chrysler. Le constructeur américain ne compte pas offrir à la 500 de motorisation électrique. Ceci est et restera un concept. Aucun modèle de production n’est attendu. Un tel véhicule aurait pourtant eu du sens dans nos grandes cités, même s’il faut toujours trouver la place de mettre ces fichues batteries. Et ça n’est pas son espace intérieur qui aura rendu célèbre la 500.
D’ailleurs, Chrysler avoue que ce concept qui en restera donc un a en fait pour but d’étudier l’implantation d’une motorisation électrique – et tout ce qui vient avec – au coeur d’une petite voiture. Le coup de la petite Fiat 500 électrique bien carrossée n’était donc qu’une vulgaire feinte.
 
 

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