Renault Sport dévoile une paire de Twingo RS pour débuter en rallye. Deux ex-citadines baptisées R1 et R2 qui viendront compléter la lignée des petites Renault douées pour la discipline, se positionnant au dessous des Clio R3 et Maxi Rally déjà en exercice.
Après la désillusion concernant le retour de Gordini, Renault nous expose une Twingo comme on aimerait en voir plus souvent. Mais…, celle-ci sera réservée à la compétition exclusivement. Au programme, une entrée de gamme R1 et une méchante R2.
Cette dernière, plus puissante que le modèle de série, a une mécanique adoptant de nombreuses évolutions : boîte à air, arbres-à-cames, pistons, volant moteur et échappement sont concernés, ce qui porte la puissance du 4-cyl 1.6 de 133 à 160 ch (7200 tr/min). Le couple maxi de 160 Nm est désormais atteint à 5500 tr/min – contre 4400 auparavant. Et il ne passe plus par une boîte de vitesse classique mais par une unité mécanique à commande séquentielle, puis par un différentiel à glissement limité. Plus besoin de lever le pied pour monter les rapports. Ensuite, moteur et boîte seront gérés par un boîtier électronique susceptible d’être associé à un système d’acquisition de données. Côté châssis, la suspension adopte des amortisseurs réglables et peut être renforcée au niveau du bras tiré arrière tandis que le système de freinage devient spécifique à un modèle de compétition.
Cette Twingo très spéciale reçoit également un arceau cage, un extincteur et un coupe-circuit. La R2 pourra participer à la plupart des rallyes terre ou asphalte à partir d’avril 2010. Le kit est affiché 27 990 € HT sans la Twingo RS, qui peut cependant être achetée neuve à prix d’ami ; 10 900 € HT.
La R1 quant à elle reste plus proche d’un modèle de série ; 133 ch et classique transmission manuelle. On y retrouve tout de même un arceau cage et quelques évolutions pour un prix qui n’a pas encore été dévoilé.
Voilà ce que propose RS aux amateurs de rallye. Renault Sport est capable de belles choses, on le sait. Ce qui rend le pseudo-retour de Gordini d’autant plus décevant ; on ne peut s’empêcher d’y penser.
 

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