Cette élégante compacte remplacera bientôt la 147, après dix ans de service. Elle ne s’appellera pas 149, ni Milano d’ailleurs. Alfa ayant écarté ce nom un peu à la dernière minute. En cause et en bref, des employés de la marque milanaise auraient exercé quelque pression sur leurs dirigeants, mécontents d’une relocalisation à Turin ; ‘Milano’ était pour eux malvenu. Il faudra maintenant l’appeler Giulietta, un nom de secours devenu officiel.
Son lancement est prévu avant l’été 2010. Concurrente des Golf, Mégane ou Astra, elle ne sera disponible qu’en version 5 portes. Mais un profil suggestif lui permet ce genre de choix. Les poignées de portes arrière seront dissimulées dans leur montant, comme le fait la 147. La Giulietta reprend l’identité stylistique de la MiTo mais demeure plus élégante. On pourra au moins lui accorder ce joli coup de crayon.
À l’intérieur, le bond en qualité perçue par rapport à la 147 devrait être certain, avec une console centrale orientée vers le conducteur. Un habitacle porté par une structure plus volumineuse ; un empattement qui s’allonge de 80 mm, 4,35 m de longueur, 1,80 m de largeur et 1,46 m de hauteur. Ce sont 15 cm de plus que la Golf en longueur, et une taille à peu près équivalente à celle de la Bravo pour une voiture « un tout petit peu plus lourde que la 147 ».
À sa sortie, elle sera disponible en quatre motorisations, toutes turbocompressées. Deux moteurs essence : Un petit 1.4 turbo de 120 ch, et le très intéressant 1.4 Multiair de 170 ch à culasse inédite et turbocompresseur. Puis deux blocs diesel : un 1.6 JTDM de 105 ch aux côtés du 2.0 JTDM de 170 ch que l’on retrouve sur la 159. Plus tard et plus intéressant, une version Quadrifoglio Verde viendra tenter sa chance face à la Golf GTI. Une nouvelle compacte sportive emmenée par le 1.75 TBi ici porté à 235 ch.
De série, outre le système Stop&Start, la Giulietta aura droit au différentiel Q2 ainsi qu’au sélecteur Alfa DNA (trois modes : Dynamic, Normal, All Weather). Celui-ci permet de modifier les paramètres de fonctionnement du moteur, de la boîte, de la direction, du différentiel électronique Q2 ou du système de contrôle de la stabilité VDC. Alfa Romeo avance donc quelques arguments d’ordre dynamique mais c’est le moins que l’on puisse attendre de sa part.
Malgré un questionnement sur son avenir, Alfa compte beaucoup sur ce nouveau modèle. On souhaiterait y croire également. La firme italienne voudrait en faire le modèle le plus profitable de son histoire. Avant d’en arriver là, la Giulietta fera sa grande première lors du prochain salon de Genève en mars 2010.
 
 

Laisser un commentaire