Ferrari développe un système de motorisation électrique du train avant. Celui-ci sera bien intégré à certains modèles, mais pas avant 2014.
La plupart des constructeurs pensent à leur avenir, poussés par des réglementations de plus en plus strictes en matière d’émissions de CO2. Aston Martin a par exemple l’intention de produire une microcitadine basée sur la Toyota iQ en marge de sa production. Pour Ferrari, on n’en est pas là. L’insertion de l’électrique avec parcimonie paraît plus appropriée. Et selon Maranello, le but n’est pas de diminuer consommations ou émissions de CO2. Les nouveaux blocs à injection directe s’en chargeront.
Ce système hybride a pour principe d’entraîner le train directeur grâce à un moteur électrique (ou deux ; autre architecture envisagée). Il ne sera pas actif en permanence et pourra être engagé à la demande par le conducteur. Son but est d’améliorer le comportement dynamique pour plus d’efficacité et de sécurité. L’ajout de deux roues motrices supplémentaires permettra de faire progresser les accélérations, en particulier depuis l’arrêt, et d’augmenter les capacités de l’auto dans les virages. Chaque roue avant sera étroitement surveillée par l’électronique pour un contrôle intégral. L’argument de Ferrari est donc ‘dynamisme’.
La remplaçante de la 612 Scaglietti dont voici un nouveau mulet devrait bénéficier de cette technologie ; car Ferrari paraît la privilégier pour les productions à moteur avant. Alors que la nouvelle 612 qui s’annonce plus économique que sa devancière – et ‘différente’ en de nombreux points – arrivera début 2012, ce système 4-roues motrices ne fera pas son entrée avant 2014.
 

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