Avec l’arrivée de la 458 Italia, vient la disparition de la 430. Et c’est pour rendre un dernier hommage à la plus exclusive et la plus efficace de la série, la Scuderia, que Novitec Rosso déploie son outillage. Un hommage ; une douce attention… Mais justement, attention, la douceur n’est pas au programme. Vous l’auriez deviné.
Au coeur de cet… hommage (?), le V8 4.3 de 510 ch et 470 Nm a été modifié. Malgré une nature des plus généreuses, Novitec a pensé bon de rehausser le niveau de puissance du 8-cylindres. Il a pour cela trouvé un moyen efficace, dont il a d’ailleurs l’habitude : une paire de compresseurs. Grâce à ces deux-là, une reprogrammation de l’unité de contrôle du moteur et quelques à côtés, la puissance atteint 747 ch à 8500 tr/min et 738 Nm à 6300 tr/min. En bref, une bonne dose de vitamines. Est-ce bien légal tout ça…
Ainsi superchargée, l’Edizione 747 atteint 100 km/h en moins de 3,4 sec, 200 km/h en 9,4 sec et termine sa course à plus de 350 km/h si l’horizon le permet.
La suspension de cette étrange Ferrari a été légèrement modifiée. Novitec n’a pas véritablement touché aux réglages du châssis mais a simplement installé des ressorts plus courts. L’assise de l’auto est donc un peu plus basse, de 30 millimètres. Le préparateur allemand a aussi posé de nouvelles jantes trois pièces NF3 de 20 ». Elles accueillent des pneus Michelin Pilot Sport Cup de 315 mm à l’arrière, c’est 20 de plus que la voiture de série. Les clients pourront également opter pour un système de soulèvement hydraulique qui lève la caisse (qui vient juste d’être abaissée) de 40 mm, pour le salut du bouclier avant. L’Edizione 747 a 747 chevaux, qui pourront être correctement rafraîchis par un nouveau système de refroidissement dont le circuit a été pensé pour l’occasion. L’apport en air frais est d’ailleurs optimisé par un soubassement intégrant de nouveaux déflecteurs.
Quant au design extérieur… une histoire de goût ? On peut apprécier les lignes de la carrosserie quasi-intactes de la Scuderia. Pour le reste, le travail pictural paraît un peu enthousiaste…
De divine 430 Scuderia, l’italienne est devenue suralimentée et peinturlurée. Un hommage qui prend la forme d’une diva dénaturée. Et ce, même si un 0 à 200 km/h en 9,4 sec, ça parle.
 
 

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