Le salon de Francfort aura été assez clair sur ce point ; les projets de motorisations alternatives se multiplient. On en verra parfois la couleur que dans quelques années mais le défi est lancé. Et en matière de performance, les petites entreprises innovantes font souvent preuve de beaucoup d’audace face aux grands constructeurs.
La toute jeune société allemande e-Wolf GmbH paraît faire partie de celles-là. Au sein d’un groupe nommé Maiworm, l’entreprise a « accepté le challenge de développer et construire des voitures de sport électriques aux performances extrêmes ». Pour cela, e-Wolf ne prétend pas réinventer la technologie électrique ou l’ingénierie automobile du haut de ses quelques mois d’existence, mais a su regrouper autour d’elle de nombreuses compétences, grâce à plusieurs partenariats stratégiques.
e-Wolf présente alors plusieurs véhicules électriques, d’une nouvelle catégorie, annonce l’entreprise allemande : ‘extreme electric sports cars‘. Le premier devrait être lancé en début d’année prochaine sous le nom de e-1. Il s’agit d’une petite monoplace dotée d’une structure ultra légère en carbone/aluminium, une technologie issue de la compétition et ici homologuée pour la route. Malgré l’installation d’un nécessaire pack de batteries, la e-1 ne pèse que 450 kg, aidée par une carrosserie réalisée en fibre de carbone. Les 84 cellules formant l’espace de stockage sont de dernière génération, utilisant la technologie Li-Tec. Ces cellules, plates, fournies par CERIO mesurent 23 x 18 cm et pèsent chacune 1 kg. Elles ont également pour avantage une plus grande tolérance aux fortes températures et une capacité de stockage plus importante que les batteries traditionnelles utilisées dans les véhicules électriques.
Tout cela est relié à un moteur d’environ 150 ch qui aura bien peu de mal à propulser la frêle embarcation de l’arrêt à 100 km/h en moins de 5 sec. La vitesse maxi sera limitée électroniquement à 250 km/h, et l’autonomie annoncée est de 300 km. Au vu de la technologie, de l’architecture et des performances proposées, la dénomination ‘sports car‘ n’attire aucune contestation. Quant à ‘extreme‘, il est facile de s’en convaincre même si l’on attendra volontiers quelques preuves matérielles ; un adjectif qui collera certainement au projet e-2.

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