Deuxième modèle d’une nouvelle lignée ‘R’, la Golf suit les traces du Scirocco. À quelques détails près car, des traces, elle risque bien de donner l’envie d’en faire un peu plus.
La Golf, pourtant berline compacte, sera finalement le modèle phare devant le Scirocco, un coupé sport. Car au contraire du séduisant coupé R, la Golf du même nom aura droit à une transmission intégrale ; un plus indéniable. Remplaçante sensiblement moins mélomane que la R32, elle reprend le 4-cyl 2.0 turbo de l’ancienne GTI ou de l’actuelle S3. Porté à 270 ch et 350 Nm, il enverra la plus performante des Golf jamais produite de 0 à 100 km/h en 5,7 sec lorsqu’accouplé à une boîte manuelle (5,5 sec avec la transmission DSG, en option).
Son châssis sera adapté aux nouvelles capacités qu’on lui offre (suspension, freins optimisés), et on pourra la reconnaître à sa hauteur de caisse abaissée de quelques millimètres. Esthétiquement, elle reprend le thème décrit par le Scirocco R. Elle intègre un nouveau bouclier avant largement aéré, de nouvelles jupes latérales, un éclairage à LED, des jantes spécifiques à cinq branches et une double sortie d’échappement centrale. À l’intérieur, l’ambiance reste austère mais sportive avec la présence de sièges enveloppants bi-ton en alcantara, d’un pédalier en aluminium ou d’un petit volant sport à méplat.
Face à de sérieuses concurrentes, la Golf R surpassera sans mal la R32 sur bien des sujets ; performances, consommations… Reste à savoir si les sensations de conduite seront au rendez-vous. Car avec 270 ch dans une Golf, on est en droit de s’attendre à du sport. Réponse en fin d’année.

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