Chaque année, Lotus a pris pour habitude d’affûter encore davantage la plus aiguisée de ses inventions ; l’Exige Cup. Baptisée Cup 255 en 2007 puis Cup 260 à partir de 2008, voilà la version 2010, gardant le même patronyme.
Autorisée à nous enchanter sur le circuit routier, l’Exige Cup 260 est un peu à l’Exige S ce que la GT3 RS est à la 911 GT3 ; une voiture de route tout droit sortie d’un circuit. La ‘nouvelle’ Cup 260 emprunte d’ailleurs de nombreux principes et leurs applications à la compétitrice Exige GT3 afin de rendre cette Cup 260 irrésistible…ment efficace. Au chapitre des nouveautés, toujours plus de carbone et de nombreux éléments inspirés de la GT3 : sièges, panneau de toit, capot arrière, aile arrière, lame avant, écopes latérales, etc. L’aile arrière en carbone est également plus large que sur les versions précédentes, générant un appui de 42 kg à 160 km/h. Le châssis a lui aussi été revu, prenant encore une fois comme source d’inspiration celui de l’Exige GT3. La proximité entre les deux modèles laisse rêveur.
Par rapport au précédent modèle, le châssis est 30 % plus rigide à l’arrière et les amortisseurs sont de nouveau signés Ölhins et non plus Bilstein, des unités réglables. En revanche, on retrouve des roues équipées de jantes ultra-légères, un différentiel Torsen développé par Lotus et, le 4-cylindres 1.8 compressé d’origine Toyota associé à une boîte manuelle à six rapports provenant également de la banque Toyota. Il développe 260 ch à 8000 tr/min, 236 Nm à 6000 tr/min, et n’a pas le charme sonore d’une GT3 RS. Avec 890 kg sur la balance, les performances restent à peu près les mêmes, excellentes. Il ne lui faut que 4,1 sec pour afficher 100 km/h, puis comptez 5,8 sec supplémentaire pour les 160 km/h. La vitesse de pointe devrait progresser, s’approchant davantage des 250 km/h.
Autres bonnes nouvelles, prix et consommations sont en baisse. Le puissant 1.8 voit sa demande en carburant baisser de 9,1 à 8,5 l/100 km ; à cette occasion les émissions de CO2 passent de 216 à 199 g/km ; et le tarif baisse de près de 3000 €, s’affichant désormais à 64 200 € sur le marché français. Le prix de l’efficacité.

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