L’arrivée de la nouvelle berlinette Ferrari reste un événement. Vous le savez maintenant, la 458 Italia viendra bientôt remplacer la 430. Elle annonce une importante évolution du modèle ‘V8 central arrière’ au sein de la gamme italienne, une lignée qui a débutée dans le milieu des années 70 avec la 308. Il est vrai, Ferrari qualifie de ‘bond en avant’ le progrès réalisé avec la 458 Italia comparée à son aînée. Vous avez en tête ce que procure la 430 Scuderia en termes d’efficacité et de performance. Eh bien, la 458 s’annonce plus étonnante encore.
Ses traits sont plus doux que ceux de la 430, mais ce qu’elle a de démoniaque tient au niveau de performance qu’elle annonce. Son V8 4.5 est le premier moteur central arrière Ferrari à bénéficier de l’injection directe. Il développe bien plus de puissance et de couple que le 4.3 de l’excellente 430 Scuderia puisqu’il atteint 570 ch à un régime étourdissant de 9000 tr/min, et un couple de 540 Nm à 6000 tr/min dont 80 % sont disponibles dès 3250 tr/min. Pfffou !!!… Avec l’aide d’une boîte mécanique robotisée à double embrayage et sept rapports, elle devrait littéralement dévorer ses concurrentes ; le 0 à 100 km/h est annoncé en 3,4 sec, et sa vitesse de pointe dépassera 325 km/h. Son agréable frimousse est peut-être une preuve du démon qu’elle loge au coeur de ses entrailles. Il semble que l’esprit du diable s’invite plus volontiers dans le corps d’une gentille petite écolière, avant de surgir brusquement et d’effrayer la terre entière.
Quant à l’ergonomie, Ferrari déclare qu’il s’agit là de : « Un pas en avant significatif dans le concept d’interface ergonomique entre la voiture et son pilote ». Le cheval cabré dévoile quelques nouveaux clichés de sa nouvelle sensation et un certain nombre de détails à propos de ladite ergonomie du poste de pilotage. Les principales commandes sont regroupées sur le volant, tandis que le reste des actionneurs se situe sur deux petites avancées du tableau de bord de part et d’autre du volant, toutes deux tournées vers le conducteur.
Il n’y a pas ici de classiques commodos dédiés aux essuie-glaces, aux clignotants ou à la commande des phares. Tout ceci est désormais intégré sur le volant, tout comme le bouton ‘Engine Start’, les réglages d’amortisseurs, et le fameux Manettino. À l’arrière du volant, on retrouve les commandes du système audio tandis que les palettes de la boîte mécanique robotisée sont plus grandes qu’auparavant afin de pouvoir les manier sous tous les angles. Les deux petites avancées du tableau de bord, à droite et à gauche du volant, intègrent le reste des commandes. À gauche, on trouve le régulateur de vitesse, le choix du programme affiché sur l’écran situé à gauche du compte-tours, et l’interface de l’ordinateur de bord. À droite, il y a les commandes du système multimédia, Bluetooth, navigation satellite, et caméra de recul. Tout ceci devant être ergonomique.
Avec la 458 Italia, Ferrari frappe fort, bousculant sans doute les standards de la catégorie. Rendez-vous à Francfort. Et un peu plus tard, pour le verdict. Les performances s’annoncent exceptionnelles. Viva Italia ?
Et découvrez ici le tableau de bord de la 458 Italia dans ses moindres détails.

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