On l’appelle XK 120 C (‘C’ pour compétition) ou Type C. Dérivée du roadster XK 12O, la C est une véritable voiture de course principalement vouée à courir en endurance. Elle s’est notamment rendue célèbre grâce à ses victoires aux 24 Heures du Mans en 1951 et 1953.
Le succès sarthois de 1951 fut d’ailleurs sa première sortie officielle sur piste. Elle est la version ‘course’ de la XK 120 – déjà très performante dans des compétitions de voitures de sport – mais compte de nombreuses caractéristiques qui lui sont propres. Le 6-cyl 3.4 de la XK 120 est porté à 200 ch, ce qui était plutôt moins que la concurrence de l’époque, mais la C bénéficiait d’une aérodynamique très poussée favorisant la pénétration dans l’air et les pointes de vitesse. Sa carrosserie très fine en alliage d’aluminium n’a en effet pas grand chose à voir avec celle de la XK 120. Elle proposait également un châssis tubulaire plus léger et sophistiqué. Équipée d’un rapport de pont court, elle pouvait parcourir le 0 à 100 km/h en un peu plus de 6 sec, et avec un pont long, en 8,1 sec pour atteindre 232 km/h.
Puis en 1953, elle connut quelques améliorations supplémentaires lors de sa dernière année de production dont une nouveauté dont Jaguar (en association avec Dunlop) fut le pionnier : les freins à disque.
Mais le modèle mis en vente à Monterey, Californie, au mois d’août 2009 n’en est pas équipé puisqu’il s’agit d’une Type C de 1952. Précisément du modèle XKC-007. Le numéro 7 d’une série qui en comptait un peu plus de cinquante. Cet exemplaire a été le premier à gagner une course en Amérique du nord en 1952 (Sheldon Cup) avec à son volant Phil Hill, célèbre pilote américain s’étant illustré en endurance et en F1, alors âgé de seulement 25 ans. Cette XKC-007 fut d’ailleurs une des deux premières à avoir roulé de ce côté de l’Atlantique avec la 009. Suivirent d’autres succès puis, après être passé entre les mains de plusieurs propriétaires, elle a été entièrement restaurée ; un modèle qui n’a jamais été accidenté et qui est signé de la main de feu Phil Hill.

Laisser un commentaire