Apparue en 2007, la Classe C n’a jamais renié son patronyme et continue de distiller ‘l’esprit Mercedes’ au travers du confort, de la sécurité, des tarifs, tout en ayant la volonté de ne pas se laisser devancer par ses ambitieuses et talentueuses concurrentes du segment premium, Audi A4 et BMW Série 3 en tête. Si elle fait montre de nombreuses qualités routières, notamment grâce à sa suspension active, elle peut sembler être légèrement en retrait s’agissant du dynamisme et de l’agilité.

Mais la philosophie Mercedes n’a certainement pas pour ordre la sportivité. L’exception confirmant la chose n’étant autre que la terrible C63 AMG. Terrible. Alors, pour rester d’aplomb face à ses rivales, la petite Mercedes – quoique, tout est relatif – compte bien jouer la carte de la performance (qui n’est pas toujours synonyme de sportivité) associée à l’efficience énergétique, car ne souhaitant pas laisser les diesels BMW profiter seuls de la classe des bons élèves bonussés. Elle va ainsi bénéficier de la nouvelle génération de moteurs 4-cylindres équipant la toute dernière Classe E et sa déclinaison coupé, judicieusement baptisée Coupé.

Pour les amateurs de berlines fleurant bon l’essence, la C250 CGI BlueEfficiency roulera au rythme du 1.8 turbocompressé de 204 ch et 310 Nm (au couple maxi de 2000 à 4500 tr/min). Prévu pour 2010, ce bloc pourrait remplacer avantageusement l’actuel 200 K (184 ch, 250 Nm) en particulier du côté des performances, sans parler de l’incontestable progrès qu’il devrait apporter en termes d’agrément. En effet, le 0 à 100 km/h ne demande plus que 7,2 sec contre 8,6 sec (c’est même aussi bien que la C280 et son 6-cyl de 231 ch), tandis que la consommation moyenne s’établie à 7,2 l/100 km contre 7,6. Les émissions de CO2 mesurées à 168 g/km générant toujours un malus de 750 €, à 3g près.

Les motorisations diesel représentant plus de 90 % des ventes, le nouveau 4-cyl 2.1 de la récente E ne risquait pas de manquer à l’appel. Il se déclinera en deux versions distinctes. La première motorisera la 220 CDI BlueEfficiency, un bloc qui reprend les mêmes valeurs maxi que l’actuel 220 CDI : 170 ch et 400 Nm, qui devraient d’ailleurs offrir des performances équivalentes. En revanche, l’efficacité énergétique a bien progressée puisque la consommation moyenne passe de 5,9 à 4,8 l/100 km, alors que les émissions de C02 chutent de 156 à 127 g/km. De quoi bénéficier d’un bonus de 200 €. Ce modèle sera disponible dès le mois de juillet à partir de 33 900 €. Enfin, la C250 CDI BlueEfficiency aura droit à 204 ch et 500 Nm. Elle surpassera sans difficulté la C320 CDI et son 6-cyl de 224 ch et 510 Nm. Un 0 à 100 en 7,0 sec, une consommation moyenne de 5,1 l/100 km et 134 g/km de C02. Son prix débutera à 36 900 €. Avec de telles performances, des tarifs finalement pas si mal placés, et un dynamisme certain.

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