Cette année 2009 verra naître deux des plus désirables berlines de ce début de siècle ; la Porsche Panamera et l’Aston Martin Rapide. Avant de faire son hypothétique apparition dans un prochain James Bond, la belle anglaise arrive au terme de son programme de développement qui l’a emmené sans ménagement des régions les plus froides aux plus chaudes, des climats les plus secs aux plus humides, pour finir de mettre les choses au point dans l’enfer du Nürburgring.

Depuis le premier concept présenté à Detroit en 2006, le dessin de la Rapide n’a connu que peu de changements : à classer dans les bonnes nouvelles. Il y était installé un V12 d’une cylindrée de 5935 cm³ affichant 608 ch, le même moteur que celui du concept V12 Vantage RS. Dans les deux cas, l’issue est heureuse, la commercialisation est là. Mais dans l’une comme dans l’autre, les 608 ch n’y seront pas. La V12 Vantage reprend les caractéristiques moteur de la DBS, tout de même ; 517 ch à 6500 tr/min et 570 Nm à 5750 tr/min. Quant à la Rapide, elle aura celles de la DB9 fraîchement revue. Cela signifie le toujours V12 5935 cm³, ses 470 ch à 6000 tr/min et 600 Nm à 5000 tr/min. La noble puissance passera aux roues arrières à l’aide de la boîte mécanique robotisée Touchtronic optimisée l’an passé.

La présentation officielle de la Rapide est prévue vers la fin de l’année 2009, sans doute à Francfort, pour de premières livraisons aux débuts 2010. Selon le grand chef Aston, Dr Ulrich Bez, « La Rapide dépasse toutes les attentes et délivre élégance et praticité dans un environnement autorisant plaisir et confort au delà de tout ce qui a pu exister jusqu’à maintenant. » On appréciera la nuance et la retenue. Mais aux vues du résultat, ils ont la permission. Et de rajouter : « La Rapide aura une classe bien à elle, une véritable Aston Martin définie par l’excellence des performances et de la dynamique, ainsi que du grand tourisme sans égal associant luxe et sportivité. » Amen.

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