Depuis maintenant onze ans, Bugatti revit sous les traits de la démesure. Pensée pour ridiculiser tout ce qui roule, la Veyron était déjà un mythe à sa sortie. Et puisque la rareté renforce la légende, il n’y en aura que 300 exemplaires. Aujourd’hui, le décompte en est à peu près à 220. Vient alors une question : Que se passera-t-il ensuite ?

Si Volkswagen reste de la partie – car les temps sont durs – l’arrivée d’un, voire deux nouveaux modèles est à envisager. À la tête de Bugatti, Franz-Josef Paefgen est attendu pour dévoiler l’avenir de la marque en septembre prochain, lors du centenaire. Ainsi, il ne fait aucun doute qu’il y a un autre modèle en préparation. On ne peut qu’espérer qu’il voit le jour. Deux pistes sont privilégiées depuis quelques mois. Celle d’un modèle plus accessible (en terme de financement dirons-nous) que la Veyron mais à l’architecture approchante, et celle d’un véhicule 2+2 à l’exclusivité très développée. Le premier aurait l’allure d’une ‘petite’ Veyron (côtes légèrement réduites); certains pensent à un W12. Le second projet pourrait quant à lui ressembler à ce qui vous est présenté en illustration. Son nom reprendrait le terme ‘Royale’ pour devenir une Bugatti encore plus exclusive que la Veyron. « Rien n’est trop beau, rien n’est trop cher » dit-on du côté de Molsheim. Le nombre d’exemplaire devrait être très restreint et chaque modèle réservé à la meilleure des clientèles. Étant donné les sommes investies dans le développement du W16, ses quatre turbos et le système embrayage/boîte qui s’y colle, il ne serait guère étonnant d’y retrouver cette chaîne mécanique. Elle serait alors reconfigurée pour s’adapter à un encombrement et des contraintes d’équilibre spécifiques à un modèle ainsi carrossé et à moteur avant.

Mais rappelons-le, les données officielles devrait être annoncées à la rentrée prochaine, il ne s’agit pour l’instant que de projections, à prendre avec toute la mesure qu’il convient. Plus exclusif que la Veyron, cela signifie plus de 1 196 000 €.

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