Tout le monde le sait depuis des lustres : les nations tentent d’imposer aux constructeurs de diminuer leur rejets d’émissions polluantes. Ceci valant évidemment pour la France sous les contraintes nationales tout comme européennes. Pour les géants de l’automobile qui ne respectent pas leurs engagements s’en suit une politique punitive avec, par exemple, des systèmes de bonus-malus. La rumeur du jour, déjà évoquée il y a quelques mois, entretiendrait une déclinaison hybride chez Ferrari… Rien que ça.

Quand on pense qu’à l’horizon 2012 l’Union Européenne aimerait instaurer une limite des rejets à 130g/km de CO2 on se doute que nombre de marques, et de modèles bien entendu, auront quelques difficultés à respecter ce cahier des charges. Encore plus quand on produit des supercars dont les motorisations sportives et puissantes ne bâtissent pas leur philosophie sur ce point précis. Ceci aurait donc amené Ferrari à se pencher plus que sérieusement sur l’hybridation. Tout ceci à prendre avec des pincettes évidemment en l’état actuel des informations disponibles.

Dans un entretien accordé à un journal allemand, Luca Cordero di Montezemolo, le responsable de la marque, a déjà confirmé son intention de faire diminuer la consommation moyenne de ses modèles d’environ 40% d’ici à 2012. Un programme hybride serait aussi sur les rails tout comme le projet « Kinetic Energy Recycling System (KERS) » avec récupération de l’énergie au freinage couplée à uen boîte CVT. En clair : cette énergie pourrait être utilisée pour améliorer le rendement de la supercar en phase d’accélération afin de réduire la charge moteur. Il se murmure également le développement actuel d’un organe V6 turbo à injection directe dont la consommation moyenne serait forcément inférieure à celle d’un V8 atmo. S’oriente-t-on vers un downsizing également chez Ferrari ? Possible… Regrettable ?

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